Face aux médias hier : Houngbédji étale sa cécité d’homme politicien
Adrien Houngbedji Hier, sur les écrans de la 4ème télévision privée que le Bénin a connue depuis la libéralisation de l’espace audiovisuel, Me Adrien Houngbédji a décortiqué l’interview que le premier Magistrat a accordée aux médias nationaux aux fins de se prononcer sur les dossiers brûlants de l’actualité. C’était à la faveur de la célébration de la 49ème édition de l’accession de la terre de Béhanzin à la souveraineté internationale. En effet comme à son habitude, le leader charismatique du Prd a développé une plate-forme argumentaire emprunt de remarques pertinentes. On n’a senti, à un moment donné, qu’il était dans ses beaux jours.
Il ne s’est pas non plus abstenu de donner l’estocade au Chef de l’Etat, en l’arrosant sur toute la ligne de tous les qualificatifs. Précipitation, improvisation, navigation à vue sont les mots avec lesquels il a stigmatisé la gouvernance du Dr Boni Yayi. Mais alors qu’il a commencé par faire venir de l’eau à la bouche des téléspectateurs, il aura tôt fait de les sevrer dans les instants d’après. Et donc pour un exercice réussi, c’en n’était pas un. Et cela pour une raison fort simple. Tenez ! A la question d’un journaliste de savoir si Houngbédji n’est pas disposé à partager ses propres expériences avec le Chef de l’Etat, il y oppose un sentiment réfractaire sous prétextes qu’il est dans son rôle d’opposant. Or, il est démontré qu’une opposition n’est constructive à condition qu’elle ne fasse des propositions aussi constructives. L’homme de l’extérieur dirait que Houngbédji s’est ainsi refusé à toutes propositions alternatives constructives.
En terme court, cela est l’illustration flagrante qu’il n’est pas susceptible de faire preuve d’ouverture d’esprit. Face à ce tableau peu reluisant, Me Houngbédji a étalé au grand jour sa cécité d’homme qui n’a d’yeux que pour la politique politicienne. Il aurait requis plus l’unanimité s’il avait commencé par décliner en des termes simples et concrets son projet de société si tel est qu’il veut conquérir sainement le pouvoir en 2011. Ç’aurait été une sortie palpitante s’il s’était employé à décrypter point par point le message de Boni Yayi. La critique est aisée mais l’art est difficile, a souvent répété la maire Nicéphore Soglo. On a pas besoin de faire de la psychanalyse savante pour le savoir. Pour avoir fait de morceaux choisis, traitant les pans du sujet qui l’arrangent, 90 % des Béninois pensent qu’il a été politicien que politique.
Patrick AKIMBI
Il ne s’est pas non plus abstenu de donner l’estocade au Chef de l’Etat, en l’arrosant sur toute la ligne de tous les qualificatifs. Précipitation, improvisation, navigation à vue sont les mots avec lesquels il a stigmatisé la gouvernance du Dr Boni Yayi. Mais alors qu’il a commencé par faire venir de l’eau à la bouche des téléspectateurs, il aura tôt fait de les sevrer dans les instants d’après. Et donc pour un exercice réussi, c’en n’était pas un. Et cela pour une raison fort simple. Tenez ! A la question d’un journaliste de savoir si Houngbédji n’est pas disposé à partager ses propres expériences avec le Chef de l’Etat, il y oppose un sentiment réfractaire sous prétextes qu’il est dans son rôle d’opposant. Or, il est démontré qu’une opposition n’est constructive à condition qu’elle ne fasse des propositions aussi constructives. L’homme de l’extérieur dirait que Houngbédji s’est ainsi refusé à toutes propositions alternatives constructives.
En terme court, cela est l’illustration flagrante qu’il n’est pas susceptible de faire preuve d’ouverture d’esprit. Face à ce tableau peu reluisant, Me Houngbédji a étalé au grand jour sa cécité d’homme qui n’a d’yeux que pour la politique politicienne. Il aurait requis plus l’unanimité s’il avait commencé par décliner en des termes simples et concrets son projet de société si tel est qu’il veut conquérir sainement le pouvoir en 2011. Ç’aurait été une sortie palpitante s’il s’était employé à décrypter point par point le message de Boni Yayi. La critique est aisée mais l’art est difficile, a souvent répété la maire Nicéphore Soglo. On a pas besoin de faire de la psychanalyse savante pour le savoir. Pour avoir fait de morceaux choisis, traitant les pans du sujet qui l’arrangent, 90 % des Béninois pensent qu’il a été politicien que politique.
Patrick AKIMBI