Après le méaculpa de houngbédji aux soglo : De troublantes révélations sur le leader des Tchoco Tchoco (Gbadamassi fustige la comédie de Me Houngbédji et l’invite à dire toute la vérité su

Publié le par Béninoiserie

Après le méaculpa de houngbédji aux soglo : De troublantes révélations sur le leader des Tchoco Tchoco (Gbadamassi fustige la comédie de Me Houngbédji et l’invite à dire toute la vérité sur l’élection de 1996)

Hier, l’honorable Rachidi Gbadamassi a effectué une sortie médiatique pour jeter un regard inquisiteur et donner ses appréhensions sur l’acte posé par le leader des Tchoco-tchoco dimanche dernier à la faveur de la célébration du 75ème anniversaire du 1er président de l’ère du renouveau démocratique.

En effet, pour l’honorable Gbadamassi, il y a deux points essentiels qu’il importe de relever de l’acte posé par Me Adrien Houngbédji ; son soi-disant regret pour avoir demandé de voter pour le Général Mathieu Kérékou en 1996 et son audace à affirmer qu’on l’avait obligé à tourner dos au président Nicéphore Soglo.

Sur le premier point, l’honorable s’inscrit en faux et fustige le manque de sérieux devant de telles affirmations car souligne-t-il «il nous a déjà habitué à ces scènes de regret qui justifient ses prises de positions politiques et ses sempiternels louvoiements».

L’autre point non moins important qui a retenu l’attention du conférencier dans cette demande de pardon est l’audace du président Houngbédji à affirmer qu’il avait été obligé de se départir du président Soglo, autrement dit qu’il n’est pas responsable de l’option politique qu’il avait faite en 1996.

Une aberration et une fuite en avant de ses responsabilité car, pour l’honorable, cette portion de phrase discrédite cet acte courageux qui consiste à demander pardon, toutes choses qui lui font souvent dire que Me Adrien Houngbédji ne peut pas assumer les hautes fonctions républicaines d’autant plus que le chef, c’est celui qui assume ses actes sans chercher des boucs émissaires.

C’est pourquoi poursuit-il, le pardon de Me Adrien Houngbédji n’est motivé par rien d’autres que les élections présidentielles prochaines et a pour but d’attendrir le cœur du président Nicéphore Soglo pour qu’il lui apporte tout son soutien et bloque de fait la candidature de son fils qui est relativement jeune au regard des réalités liées à la fonction présidentielle au Bénin.

Adrien Houngbédji, la cause des maux qui minent le Bénin depuis 1996…

Cette ruse politique déguisée sous forme de pardon, loin de faire du demandeur de pardon, l’héros de l’année reflète en réalité sa sempiternelle quête du pouvoir corroborée par ses actes de peu de foi qui portent entorse à la survie de la démocratie et à l’émergence du Bénin. Ainsi, pour l’honorable Gbadamassi, Me Adrien Houngbédji à travers sa demande de pardon a avoué qu’il est le principal acteur de la régression économique du Bénin.

En regrettant de n’avoir pas manifesté son choix en faveur du Président Soglo, le leader du Prd admet donc être comptable du mauvais bilan économique, social et politique dans lequel végète le Bénin depuis 1996 et que le président Boni Yayi gère et essaie de redresser depuis son accession au pouvoir jusqu’à ce jour. C’est dire donc qu’il est le ver qui est dans le fruit et dont il faille et urge de se débarrasser si l’on veut récupérer le fruit mûr.

Il a poursuivi en invitant le ’’sacro obsessionnel’’ du pouvoir à confesser toute la vérité car il ne faisait pas plaisir à ses amis en 1996 quand il prenait 4milliards et plusieurs autres avantages liés au pouvoir avant de soutenir le Général Kérékou qui aura compris plus tard qu’il avait commis une erreur en acceptant son soutien. Il poursuit en s’interrogeant si Houngbédji faisait encore plaisir à ses amis quand il imposait le poste anti-constitutionnel de 1er ministre.

 Me Adrien Houngbédji cerne-t-il vraiment le mot pardon dans toutes ses dimensions ? Pourquoi c’est maintenant qu’il se sent obligé de demander pardon ? Me Adrien Houngbédji demande-t-il pardon parce qu’il aime le président Soglo ou parce qu’il regrette vraiment son acte de 1996? Le pardon de Houngbédji provient-il de son cœur ou bien de sa tête?

Ce sont là autant d’interrogations que l’honorable a souligné avant d’inviter son collègue représentant du peuple à demander pardon au vaillant peuple béninois parce que le président Nicéphore Soglo incarne la volonté populaire et non sa seule personne.

Léonce B. Okou

l’allocution de l’honorable Rachidi Gbadamassi

- Chers invités ;

- Mesdames et Messieurs ;

- Chers journalistes ;

- Amis de la presse.

Le dimanche 29 novembre 2009, le président ‘Nicéphore SOGLO a sou!Y!é une bougie de plus. L’emblématique personnage de la gestion financière et économique du Renouveau Démocratique au Bénin a, en effet, tété ses 75 ans. L’ancien président a vécu ses trois quarts de siècle. Ceci n’est pas donné à tout le monde. J:en profite pour souhaiter un joyeux anniversaire au président SOGLO el que Dieu tout puissant le dote d’une santé d’or pour que le Bénin cl l’Afrique toute entière continuent par bénéficier de son expertise dans divers domaines. Aujourd’hui, le président Nicéphore SOGLO est devenu une icône internationale en matière de médiation pour la paix, les droits de l’homme, lu démocratie et la bonne gouvernance. Ce patriarche fait si bien la fierté de notre pays que les mots que j’utilise ne pèsent pas suffisamment pour l’élever à la hauteur qu’il mérite judicieusement.

L’anniversaire du présent Nicéphore SOGLO est l’opportunité qu’a choisi Maître Adrien HOUNGBEDJ1 pour aller lui demander pardon. Vous et moi tous avons suivi le président Adrien HOUNGBEDJ1 demandé pardon en ces termes : «Monsieur le président, je demande humblement pardon. Je demande pardon c «autant plus que j’ai regretté mon acte. Je ne voulais pas le faire mais on m’y a obligé. Je m’aperçois aujourd’hui que j’ai mal fait et je ne peux que vous demander de me pardonner ». Pour qui sait ce que c’est, que le pardon et pour qui connaît les réalités politiques; du Bénin, l’acte de Maître Adrien HOUNGBHDJI mérite réflexion et questionnement.

Mesdames et Messieurs, commençons par explore le concept de «pardon». Toutes les religions conçoivent le pardon comme un acte for un acte sacré qui nous purifie et nous rapproche de Dieu. Le pardon est le premier trait caractéristique du divin el c’est pourquoi le Christ a demandé de pardonner un nombre infini de fois. Le pardon en lui-même est la clé de voûte du mystère de la sanctification divine. Le pardon est, un mot, l’amour décline en fait palpable. On demande pardon à quelqu’un tout simplement parce

qu’on l’aime. Ou aussi, on pardonne quelqu’un tout simplement parce qu’on l’aime. L’Amour ne va pas sans le Pardon el le Pardon ne va pas sans l’Amour. Pour ceux qui veulent approfondir leur réflexion sur cette question, je leur demande de lire le Dalaï

Lama. L’un de ses ouvrages les plus instructifs est : Le courage de pardonner.

Cette envolée religieuse et spirituelle du concept de «pardon» ne peut que susciter une série de questions en tout un chacun de nous ;

- Maître Adrien HOUNGBEDJl cerne-t-il vraiment le mot pardon dans toutes ses dimensions?

- .Pourquoi c’est maintenant que Maître Adrien HOUNGBEDJ1 se sent-il obligé de demander pardon à son « grand frère », (je ne fais que le citer) ?

- En politique, peut-on demander pardon comme en religion ou en amour ?

- Maître Adrien HOUNGBEDJl demande pardon parce qu’il aime Je Président Nicéphore SOGLO ou parce qu’il regrette vraiment son acte de 1996 ?

- Le pardon de Maître Adrien TIOUKGBEDJI provient-il de son cœur ou bien de sa tête ?

Mesdames et Messieurs, constatez avec moi qu’enfin le président Adrien HOUNGBEDJI a fait l’aveu de l’année. Il a enfin avoué qu’il est le principal acteur de la régression économique du Bénin. Il a avoué qu’il est comptable du mauvais bilan économique, social et politique qui nous caractérise et que le président Boni YAYI gère jusqu’à ce jour. Maître Adrien HOUNGBEDJl a avoué qu’il est la cause des maux qui nous minent depuis 1996. Il a enfin avoué que c’est lui le ver qui est dans Se fruit el dont nous devons donc nous débarrasser si nous tenons à récupérer le fruit mûr.

En me focalisant sur la séquence que les médias nous ont exhibé, il y a deux» principaux points qui retiennent mon attention. La première est celle-ci. Maître Adrien HOUNGBEDJl a affirmé qu’il regrette son acte (de !996 en appelant à voter pour le Général Mathieu KEREKOU). Pour qui connaît bien l’avocat, il est aisé de s’apercevoir qu’il n’était pas sérieux dans ses propos. Il nous a déjà habitué à ces scènes de regret qui justifient ses prises de positions politiques et ses sempiternels louvoiements. Ensuite, le second aspect le plus important que je considère avec appréhension est que Maître Adrien HOUNGBEDJI a eu l’audace d’affirmer qu’on l’avait obligé à tourner dos au président Nicéphore SOGLO.

Autrement dit, Maître Adrien HOUNGBEDJl n’est pas responsable de l’option politique qu’il a choisi en 1996. Comme toujours le Maître vient une fois encore de fuir ses responsabilités. Le chef c’est celui qui assume ses actes sans chercher des boucs émissaires. Et c’est cette portion de phrase trop dite qui discrédite cet acte courageux qui consiste à demander pardon et qui me fait souvent dire qu’il ne peut pas assumer les hautes fonctions républicaines.

Le faisant ainsi et formulant les choses de la sorte en se trouvant d’alibi. Maître Adrien HOUNGBEDJI salit la mémoire d’un de ses amis et compagnon d’infortune à qui il doit beaucoup dans l’édification de son parti. Il est plus facile de mentir sur le compte d’un défunt et celui qui ose le faire sans scrupule est un homme de qui il faut avoir peur Le pardon de Maître Adrien HOUNGBEDJI n’aura aucune valeur s’il ne reconnaît pas lui-même qu’il est à l’origine de son erreur cruciale de 1996.

Mesdames et Messieurs, l’actualité politique se situe au-dessus des balivernes. Le pardon de Maître Adrien HOUNGBEDJI est motivé par ce que nous savons tous : l’élection présidentielle de 2011. Le pardon a pour but d’attendrir le cœur du président Nicéphore SOGLO pour que ce dernier apporte tout son soutien au demandeur de pardon et bloque la candidature de son fils qui est relativement, jeune au regard des réalités liées à la fonction présidentielle au Bénin.

Le pardon de Maître Adrien HOUNGBEDJl aura tout son sens s’il était venu après 2011. On aurait compris que le maître a eu le temps de taire son bilan au soir de sa carrière politique el ne voudrait plus avoir de contentieux avec ses anciens adversaires. Le ciel en serait témoin et ne peut qu’en tenir compte. Toute autre démarche en dehors de celle-là n’inspirerait pas confiance.

Maître Adrien HOUNGBEDJI n’a pas encore confessé toute la vérité. Faisait-il plaisir à ses amis en 1996 lorsqu’il prenait 4 milliards et plusieurs autres avantages liés au pouvoir avant de soutenir le Général Mathieu KEREKO-U ? Ce dernier dura compris plus lard que c’était une erreur d’accepter le soutien de Maître Adrien HOUNGBEDJI, lui qui est garant de paix et de stabilité sociopolitique dans notre pays. Maître Adrien IIOUNGBEDJ1, faisait-il plaisir à ses amis en 1996 lorsqu’il imposait le poste anticonstitutionnel de Premier Ministre ?

Mesdames et Messieurs, Maître Adrien HOUNGBEDJI doit surtout demander pardon au vaillant peuple béninois parce que le Président Nicéphore SOGI.O incarne la volonté populaire el non sa seule personne. Qu’il vous souvienne qu’il y a eu certains de nos compatriotes qui ont plus souffert que le président SOGLO. Mesdames et Messieurs, l’unique condition pour que le vaillant peuple béninois pardonne Maître Adrien HOUNGBBDJI est de dire la vérité et toute la vérité dans ce qu’il convient d’appeler [‘affaire électorale de 1996.

Il aurait pu dire par exemple que le respectable et le respecte Nicéphore SOGLO a rejeté l’offre de 40 millions de dollars pour livrer l’ancien prix Nobel Wole SOYINKA réfugié à Cotonou dans à l’époque au président Sannî ABACI1A. Au même moment, lui Adrien HOUNGBKDJT, a accepte 4 milliard de francs CFA pour faire partir le président Nicéphore SOGLO du pouvoir. (Le président SOGLO vit encore et peut nie démentir). On comprend maintenant les raisons qui sous-tendent la fermeture de la frontière commune entre le Bénin et le Nigeria par le président Sanni ABACHA. Cet acte est suffisamment lourd pour être pardonné. Même si le président Nicéphore SOGLO pardonne, l’esprit du peuple béninois et les mânes de nos ancêtres ne peuvent pas pardonner au risque de confier notre destinée à des gens do moralité douteuse.

Mesdames et Messieurs, la course pour le pouvoir ne doit pas être une fin à laquelle il faut sacrifier sans scrupule au point d’opposer les béninois d’une région donnée à ceux d’une autre. Quelle est alors la place de l’unité Nationale dans toutes ces tractations ?

La question qui fâche et qui doit interpeller la conscience des béninoises et des béninois de la Cour Constitutionnelle et le Président de la République garant de l’Unité Nationale et de la cohésion sociale sur les allusions manifestes à l’ethnie et à l’origine quand on se permet de dire que les Aboméens et les porto-noviens sont des frères, qu:adviendra-t-il des autres béninois qui n’ont pas gagné à la loterie du placenta en n’étant pas fils de TE-AGBANlLIN ? Que sont alors devenus les nombreux Yoruba de Porto-Novo qui des années durant ont soutenu Maître Adrien HOUNGBEDJI corps et âme eux qui ne sont pas fils de TE-AGBANLIN.

Et les autres localités du pays ? La vérité est que tous les Béninois sont frères du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. II serait alors inutile de réveiller les vieux démons pour assouvir sa soif de pouvoir. Maître Adrien HOUNGBEDJI doit cesser de faire la comédie poli tique et la masturbation politique et mettre fin à ces dérives le plus tôt que possible car le Bénin est un et indivisible.

Je reviendrai dans les jours à venir sur le dossier koweïtien avec la falsification de la signature d’un ancien Chef d’Etat pour montrer à l’opinion publique comment 11 millions de dollars et 25 autobus blindés ont failli être escroqués. Le peuple béninois est, de tout temps, resté uni et en harmonie avec les forces du bien. Il importe pour nous tous du Nord au Sud, de l’Est à l’ouest et au Centre de nous mettre résolument ensemble pour construire ce pays qui est le seul que nous avons en commun.

Tout en espérant que la raison habitera les cœurs, que le feu du patriotisme ne cessera guère de brûler en nous et que l’amour remplira tout notre être, je demande à tous les enfants du Bénin de veiller comme la sentinelle.

Vive l’unité nationale

Vive la République et

par dessus tout le Bénin

Je vous remercie.

Rachidi GBADAMASSI

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